Monument aux Morts de la Grande Guerre 1914-1918

La paroisse à ses enfants morts pour la France

Église paroissiale Saint-François-de-Sales

15 Rue Ampère, 75017 PARIS

1920-1923

Oui

Chapelle du souvenir

Charles Desvergnes (sculpteur), A. Giraud (mosaïste), atelier Jac-Galland pour le vitrail

 

Dans une chapelle latérale située au niveau de la 4e travée du bas-côté gauche, cet ensemble mémoriel est composé d'une statue devant un mur de mosaïques, le tout sous un vitrail. Le journal paroissial La Plaine nous permet de connaître pour une fois les acteurs et la chronologie du chantier.

 

Les mosaïques : La surface du mur est décorée de mosaïques de style Art-Déco où se trouvent la liste alphabétique des 224 victimes, le nom du monument, les noms des principales batailles (Artois, Somme...). Au centre du mur, toujours en mosaïque, une croix latine stylisée. Sur les murs latéraux, de chaque côté, des plaques honorant les soldats morts pour la France durant la Seconde Guerre mondiale. Les mosaïques sont l’œuvre de A. Giraud, elles ont été montées entre 1920 et 1921 (La Plaine, 1920, n° 4, p. 108). 

 

La statue : Devant la mosaïque, au centre de l'espace, une statue en marbre de sainte Jeanne d'Arc de Charles Desvergnes (1860-1929), signée sur la base à droite, est placée sur un socle plaqué en marbre et incrusté de carré de mosaïques. La statue est installée dans la chapelle sur un socle provisoire en 1920 (La Plaine, 1920, n° 3, p. 85).

 

Le vitrail : Au dessus de la sainte, le vitrail représente une croix - décorée d'une cocarde tricolore et avec l'inscription : 'Morts pour la patrie' - figée dans une composition végétale dont des marguerites, coquelicots et bleuets. La décoration de la chapelle a été terminée en 1921 (La Plaine, 1921, n° 9, p. 261). Le vitrail fut monté en 1923. La verrière a été dessiné par Pascal Blanchard et les cartons ont été mis en verre par A. Damon, de l'atelier Jac-Galland (La Plaine, 1923, n° 23, p. 718-719).

 

Il faut noter que le sculpteur Charles Desvergnes et le mosaïste A. Giraud appartenait tous les deux à l’Union des Catholiques des Beaux-Arts, association fondée par l’architecte Pierre Regnault en 1912.(S. Texier (dir.), Églises parisiennes du XXe siècle. Architecture et Décor, Paris, AAVP, 1996, p. 154).

 

Épitaphe

LA PAROISSE DE ST FRANCOIS DE SALES A SES ENFANTS MORTS POUR LA FRANCE

 

© Jimeno / DHMMA / Mairie de Paris

 

Texte écrit grâce aux recherches menées par Madame Roseline BERTIN.

Édifice religieux

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