Monument aux Morts de la Grande Guerre 1914-1918

En l’honneur des employés, agents et ouvriers de la Préfecture de police morts pour la France

Préfecture de police, caserne de la Cité

9 Rue de la Cité, 75004 PARIS

Inauguration le 10 novembre 1932

Non

Stèle

Élie Ottavy (1887-1951) (sculpteur), Charles Closset (1877-1939) (architecte)

 

Le 16 septembre 1922, la Ville de Paris accorda une subvention de 9 500 francs à l’Union des anciens combattants de la Préfecture de police pour l’apposition dans la caserne de la Cité, de plaques commémoratives en l’honneur des employés, agents et ouvriers de la Préfecture de police morts pour la France.

En 1931, le déplacement de ce premier monument fut acté, il se trouvait alors face à la porte Notre-Dame. Le rapport signale d’ailleurs : « que par suite de sa nature peu résistante, la pierre de la statue est assez gravement désagrégée et la détérioration ne fait que s’accentuer, de telle sorte qu’à bref délai, le remplacement deviendra inévitable ».

Un deuxième monument fut donc inauguré le 10 novembre 1932 par Camille Chautemps, ministre de l’Intérieur. Il s’agit de « deux stèles aux lignes sobres et pures », œuvre de l’architecte Charles Closset et du sculpteur Élie Ottavy. Une première stèle, à gauche de la porte Notre-Dame, fut élevée à la mémoire des agents et des fonctionnaires de la préfecture de police morts au champ d’honneur, 312 noms, « sous une croix, sont gravés dans la pierre ». Une seconde stèle, à droite de la porte Notre-Dame, fut élevée en mémoire des 128 agents et inspecteurs « tombés dans l’exercice de leurs fonctions » (Le Journal, 11 novembre 1932, p. 4). Les deux stèles sont ornées de bas-reliefs personnifiant la République française et la Ville de Paris.

Un troisième monument actuellement conservé fut érigé après la Seconde Guerre mondiale. Il reprend les deux bas-reliefs d’Élie Ottavy représentant La République française (situé à droite de la stèle) et La Ville de Paris (situé à gauche de la stèle), tous deux signés. La stèle elle-même a pour épitaphe : « A NOS CAMARADES / MORTS POUR LA FRANCE / 1914 – 1918 1939 – 1945 ». Entre les deux dates, une Croix de guerre. En dessous, le nom des défunts, gravés et dorés. Par la suite, Jean Chiappe, préfet de police, commanda deux autres bas-reliefs à Élie Ottavy pour orner l’entrée de l’hôtel de la préfecture.

 

Bibliographie : BMO, 27 juillet 1922, p. 3543 ; BMO, 16 septembre 1922, p. 4129 ; BMO, 19 décembre 1931, p. 5238 ; BMO, 4 février 1932, p. 863 ; Le Journal, 11 novembre 1932, p. 4 ; BMO, 21 décembre 1932, p. 5089-5094 ; Le Temps, 17 août 1935, p. 3 ; Le Journal, 17 août 1935, p. 2 avec une illustration).

 

Institution et administration

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