Monument aux Morts de la Grande Guerre 1914-1918

Le Départ des poilus, août 1914

Gare de l'Est

place du Onze Novembre 1918, 75010 PARIS

1926

Oui

Peinture

Albert Herter (1871-1950)

 

Plaque 1 (elle est située sous les arcades de la façade principale)

Le 11 novembre 1968

Cinquantenaire de la Victoire

de 1918

Paris qui se souvient

salue la mémoire

de ceux qui partirent entre 1914 et 1918

pour défendre

leur Ville et leur Patrie

 

Plaque 2 (elle se trouve sur le mur de la crypte du souvenir des deux conflits mondiaux)

AUX CHEMINOTS

DU RESEAU DE L’EST

MORTS POUR LA France

 

 Le Départ des poilus, août 1914 par Albert Herter

Le tableau Le Départ des poilus, août 1914,  accroché dans la Gare de l’Est, est l’œuvre du peintre américain Albert Herter (1871-1950) qui l’offrit à la France en 1926. C’est à la fois une fresque historique mettant en scène le départ des soldats mobilisés en août 1914 et l’hommage intime du peintre à son fils aîné, Everit, engagé volontaire dans les troupes américaines et décédé dans l’Aisne, près de Château-Thierry, en 1918.

Everit Herter est représenté au centre, les bras levés vers le ciel, la fleur au bout du fusil, pour dire à la fois l’ardeur de cet engagé volontaire et peut-être aussi son destin tragique. De manière symétrique par rapport à ce personnage central, aux deux extrémités du tableau, sont représentés ses parents, à gauche sa mère, les mains jointes, à droite, son père, le peintre lui-même, le buste incliné vers l’avant, une main sur le cœur, l’autre tenant un bouquet de fleurs, comme s’il s’inclinait sur la tombe de son fils enterré en France.

Le tableau a été inauguré le 7 juin 1926 dans le hall d’Alsace de la Gare de l’est, en présence du maréchal Joffre, du ministre de la Guerre, Paul Painlevé et de l’ambassadeur américain et devant « une foule profonde et toute remuée » (Le Petit Parisien, 8 juin 1926). La légion d’honneur a alors été remise à Albert Herder. Déposé et raccroché à plusieurs reprises, le tableau a été restauré en 2008 et peut-être vu dans le hall de la gare de l’Est, un édifice où l’empreinte mémorielle de la guerre de 1914-18 est très forte. Le fronton est de la gare est orné d’une sculpture allégorique de Verdun (1931) par Henri Varenne (1860-1933) : casquée et armée d’une épée et d’un bouclier aux armes de la ville, elle regarde la place du 11 novembre 1918 qui constitue le parvis de la gare.

Pour lire l’article complet : Article complet

© Andy Mabbett 

 

Institution et administration

Adresse :